1001 films de Schneider : Juliette des esprits
Film italien réalisé en 1965 par Federico Fellini
Avec Giulietta Masina, Sandra Milo, Mario Pisu, Valentina Cortese
Fellini plonge dans la couleur. Elle est éclaboussante, cette couleur. Trop peut-être.
Avec Giulietta Masina, Sandra Milo, Mario Pisu, Valentina Cortese
Fellini plonge dans la couleur. Elle est éclaboussante, cette couleur. Trop peut-être.
L'univers de Fellini se couche définitivement sur l'écran.
Beaucoup des films qui suivront, referont le même chemin de l'exubérance, de l'outrance, de l'onirisme et de l'érotisme un peu caricatural.
La beauté de ce film, il faut la trouver dans cette petite bonne femme, pas très intéressante, pas très jolie mais combien touchante, combien attachante, du personnage jouée par Giulietta Masina, l'épouse du réalisateur. On ne peut s'empêcher de voir dans le regard triste de Giulietta, toute la difficulté d'être l'épouse de cet énorme ego.
Giulietta, opposée à Sandra Milo, la fontaine à fantasmes de Fellini, déjà présente dans 8½, nous arracherait presque les larmes par son comportement de midinette dans cet immense cirque fellinien.
Omniprésence de la musique de Nino Rota qui fera la musique de presque tous les films de Fellini, jusqu'à sa mort en 1979.
J'ai vu ce film au cinéma Empire sur la rue de la Fabrique dans le Vieux-Québec. Ce cinéma était le seul endroit à Québec où l'on retrouvait les films de la Nouvelle Vague française et ceux des grands réalisateurs italiens, espagnols ou suédois. Il disparut au cours des années 1970 pour laisser la place à une sorte de musée sur les costumes de Madame Bellay, une extravagante dame qui se présentait à tous les spectacles des grandes salles de Québec déguisée en Madame d'un autre siècle; un vrai personnage échappé d'un film de Fellini.
Entre 1970 et 1972, j'ai eu la chance d'habiter à deux pas du cinéma Empire sur la rue de la Fabrique dans le premier édifice de la compagnie Bell Téléphone à Québec : a fortiori, beaucoup de cinéma dans ma vie à cette époque.
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 1966. Numéro 174. Cabiria trépanée par Jean-André Fieschi
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Visionné, la première fois, en 1966 au cinéma Empire à Québec
Mon 15ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mon 15ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 28 janvier 2023