Le Docteur Jivago
Film américain réalisé en 1965 par David Lean
Avec Omar Sharif, Julie Christie, Géraldine Chaplin, Rod Steiger, Alec Guinness et Klaus Kinski
Quelle belle pâtisserie! Un film à la meringue! Les maisons enneigées sont hallucinantes. Comment peut-on être si éloigné de la réalité! Ces gens n'ont jamais mis les pieds au-delà du 15 degré de latitude ou quoi!
Avec Omar Sharif, Julie Christie, Géraldine Chaplin, Rod Steiger, Alec Guinness et Klaus Kinski
Quelle belle pâtisserie! Un film à la meringue! Les maisons enneigées sont hallucinantes. Comment peut-on être si éloigné de la réalité! Ces gens n'ont jamais mis les pieds au-delà du 15 degré de latitude ou quoi!
Quel scénario bancal. Je n'ai pas lu le roman de Pasternak mais il me semble qu'il y a quelque chose qui a dû se perdre dans la salle de montage ou bien entre les deux oreilles du réalisateur.
Le personnage de Lara, interprétée par Julie Christie, qui réussit la prouesse de conserver son joli petit minois et son maquillage pendant toute la 1ère guerre mondiale et les "horreurs" des dix premières années de la révolution russe, est incompréhensible. On se demande si Julie Christie ne s'est pas trompée de studio en arrivant au boulot.
Et la fin du film! Interrogation...
Vous comprenez le choix de Jivago de retourner à Moscou où il est recherché en tant que déserteur plutôt que d'accompagner l'amour de sa vie en direction de la Mongolie où ils auraient la possibilité de quitter la Russie et de s'enterrer dans un petit nid amoureux pour y couler des jours tranquilles ?
Je me souviens être sorti de ce film complètement en colère contre le traitement fait à la révolution bolchévique. Étant "un révolutionnaire de salon" et n'ayant surtout aucune connaissance du fonctionnement du totalitarisme (les goulags n'existaient pas encore pour les Occidentaux), j'avais trouvé tout à fait ahurissant qu'on puisse réduire la révolution russe à ces caricatures de bolchéviques empruntant plus au nazisme qu'à la grande chaîne fraternelle des "prolétaires de tous les pays, unissez-vous".
Vous comprenez le choix de Jivago de retourner à Moscou où il est recherché en tant que déserteur plutôt que d'accompagner l'amour de sa vie en direction de la Mongolie où ils auraient la possibilité de quitter la Russie et de s'enterrer dans un petit nid amoureux pour y couler des jours tranquilles ?
Je me souviens être sorti de ce film complètement en colère contre le traitement fait à la révolution bolchévique. Étant "un révolutionnaire de salon" et n'ayant surtout aucune connaissance du fonctionnement du totalitarisme (les goulags n'existaient pas encore pour les Occidentaux), j'avais trouvé tout à fait ahurissant qu'on puisse réduire la révolution russe à ces caricatures de bolchéviques empruntant plus au nazisme qu'à la grande chaîne fraternelle des "prolétaires de tous les pays, unissez-vous".
Autant dire que le film était perdu. Rien ne pouvait le racheter.
Et la musique de Maurice Jarre. Roger Ebert : "That "Lara's Theme" by Maurice Jarre, goes on the same shelf as "Waltzing Matilda" as tunes that threaten to drive me mad."
N'en jetez plus, la cour est pleine.
Un dernier petit mot pour souligner la prestation courte mais marquante de Klaus Kinski (un anarchiste déporté au goulag), cet immense acteur fou, qui commençait alors sa carrière en dehors de l'Allemagne.
Critique : Cahiers du Cinéma. Novembre 1966. Numéro 184. Par Michel Delahaye.
Un dernier petit mot pour souligner la prestation courte mais marquante de Klaus Kinski (un anarchiste déporté au goulag), cet immense acteur fou, qui commençait alors sa carrière en dehors de l'Allemagne.
Critique : Cahiers du Cinéma. Novembre 1966. Numéro 184. Par Michel Delahaye.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Oscars 1966. Cinq statuettes : scénario, caméra, décor, costume, musique.
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Cannes 1966. Palme d'or
Visionné, la première fois, en 1967 au cinéma à Québec
Mon 25ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
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Mis à jour le 12 janvier 2023