Avec Orson Welles, Keith Baxter, Jeanne Moreau, Margaret Rutherford, John Gielgud, Marina Vlady, Norkman Rodway, Walter Chiari, Michael Aldridge, Alan Webb et Beatrice Welles (10 ans) la fille d'Orson Welles.
J'ai écouté ce film en version originale anglaise avec sous-titres en anglais. Je lis parfaitement l'anglais mais je comprends l'anglais shakespearien. En fait je n'ai rien compris aux dialogues de ce film très théâtral si l'on excepte les scènes de bataille, parmi les plus sombres qu'il m'ait été donné de voir.
Déjà, les pièces de Shakespeare en français au cinéma m'amène dans mes dernières extrémités au niveau de la compréhension du texte, alors, imaginez mon désarroi devant cette mixture de Henry IV, Henry V, Richard III et les Joyeuses Commères de Windsor réunis dans ce Falstaff.
En 1939, Welles avait écrit Five Kings, une pièce de théâtre dans laquelle apparaissait cette histoire de John Falstaff, personnage créé par Shakespeare. C'est à partir de cette pièce qu'il a construit le scénario du film.
Histoire d'amour improbable entre un homme de 50 ans, bouffon, gourmand, menteur et le jeune prince de Galles qui à son investiture en tant qu'Henry V, le rejettera.
Critique. Cahiers du Cinéma. Aout 1966. Numéro 181. Welles au pouvoir par Serge Daney.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Cannes 1966. Prix du 20ème anniversaire et Grand prix technique.
Visionné, la première fois, le 2 octobre 1969 au théâtre L'Estoc à Québec
Mis à jour le 19 janvier 2023