1001 films de Schneider : La chienne
Retiré de la liste de Schneider en 2013.
Film français réalisé en 1931 par Jean Renoir
Avec Michel Simon (Legrand), Janie Marèse (décédée dans un accident d'automobile à la fin du tournage), Georges Flamant (au volant de l'auto où se trouvait Janie Marèse).
D'autres comédiens dont seul le nom de famille apparaît au générique - pratique courante au cinéma français avant les années 40 : Gaillard, Mlle Doryans, Mancini, Argentin, Dalbon, Gehret. Pourquoi une telle chose ?
De fait, La Chienne (1931) forme un diptyque avec Boudu, sauvé des eaux (1932).
Avec Michel Simon (Legrand), Janie Marèse (décédée dans un accident d'automobile à la fin du tournage), Georges Flamant (au volant de l'auto où se trouvait Janie Marèse).
D'autres comédiens dont seul le nom de famille apparaît au générique - pratique courante au cinéma français avant les années 40 : Gaillard, Mlle Doryans, Mancini, Argentin, Dalbon, Gehret. Pourquoi une telle chose ?
De fait, La Chienne (1931) forme un diptyque avec Boudu, sauvé des eaux (1932).
Dans La Chienne, on y voit comment Legrand (Michel Simon), un rond-de-cuir petit-bourgeois maltraité par sa femme, devient le clochard, heureux et retors, du Boudu, sauvé des eaux après avoir dégringolé l'escalier de la respectabilité en s'entichant d'une prostituée qui le manipule et le lessive jusqu'aux derniers ronds et qui lui fait comprendre qu'il n'était qu'un pauvre tordu s'il a cru qu'elle l'avait déjà aimé - donc, crime passionnel. S'ensuit déchéance de Legrand qui se retrouve littéralement à la rue, enfin heureux...Boudu est né.
Michel Simon écrase le casting. Il y a deux films : avec et sans Simon.
Quand Simon n'est pas là, le film tombe à plat. Toute la partie de l'enquête judiciaire et du procès..."d'un sans intérêt". La séquence finale sauve le film qui s'en allait vers la banalité.
Encore deux choses qui me plaisent au plus haut point : la vivacité des mouvements de la caméra (perception probablement magnifiée par le fait que je venais de voir 2 films de Yasujiro Ozu - 4 heures de plans fixes ) et le tournage en extérieurs (Montmartre).
Je suis resté franchement estomaqué d'apprendre que dans les années 1930, les exécutions de la peine capitale avaient toujours lieu sur les places publiques des villes françaises.
"Alors, ma chérie, on va à l'exécution cet aprem' ?
Ah, non, pas encore une décapitation. Y en a marre, c'est la troisième qu'on irait voir ce mois-ci. Non, aujourd'hui, j'ai des courses à faire à la Samaritaine; vas-y avec tes potes."
(Inspiré de la séquence de la lapidation dans Monty Python : The Life of Brian)
Je suis resté franchement estomaqué d'apprendre que dans les années 1930, les exécutions de la peine capitale avaient toujours lieu sur les places publiques des villes françaises.
"Alors, ma chérie, on va à l'exécution cet aprem' ?
Ah, non, pas encore une décapitation. Y en a marre, c'est la troisième qu'on irait voir ce mois-ci. Non, aujourd'hui, j'ai des courses à faire à la Samaritaine; vas-y avec tes potes."
(Inspiré de la séquence de la lapidation dans Monty Python : The Life of Brian)
Ce n'est que le 24 juin 1939 que le président de la République, Albert Lebrun (le dernier de la 3ème République), décréta la fin des exécutions publiques. Document inouï sur la peine capitale en France : La vie étonnante de la guillotine.
Visionné, la première fois, le 27 octobre 1976 à la télévision à Montréal
Mon 140ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022