1001 films de Schneider : Planet of the Apes
La planète des singes
Avec Charlton Heston, Roddy McDowall, Kim Hunter, Maurice Evans, Linda Harrison
Pas de chance pour les singes, sortie simultanée en avril 1968 de 2001: Odyssée de l'Espace, de Stanley Kubrick, le plus grand film de science-fiction de l'histoire du cinéma.
Pas de chance pour les singes, sortie simultanée en avril 1968 de 2001: Odyssée de l'Espace, de Stanley Kubrick, le plus grand film de science-fiction de l'histoire du cinéma.
Euh! non, ce fut quand même (la campagne publicitaire monstre aidant) un très grand succès pour La planète des singes à sa sortie. Mais 40 ans après, Planet of the Apes n'est plus qu'un vieux film de science-fiction qui a très mal vieilli dont les décors et les costumes ont l'air d'avoir été loués dans un magasin de "farces et attrapes" et dont l'acteur principal, Charlton Heston, est marqué à jamais par sa prestation minable dans le film de Michael Moore (le faux documentariste - comment a-t-il pu berner le jury du Festival de Cannes avec son Fahrenheit 9/11!), Bowling for Colombine - terminé Ben-Hur! on n'a plus qu'un vieil acteur en marche vers la démence et essayant de justifier l'injustifiable. Je n'arrive pas à oublier ce Charlton Heston, président sortant de la National Rifle Association, qui vient oblitérer tous les autres qui l'ont précédé.
J'avais été très ému, lors du premier visionnement de ce film, il y a plus de 30 ans, par le plan final du film. J'étais resté un peu estomaqué par la leçon que nous enseignait ce plan final. En le revoyant cette semaine, j'ai été un peu déçu de mon manque de perspicacité d'alors tant les indices qu'on nous jette en pleine figure tout au long du film pointent vers cette "statue de la liberté" enfouie dans le sable.
On a beaucoup pérorer sur les grandes leçons que nous enseignent ce film. Moi, je retiens surtout, qu'avec leur système de castes : les orang-outangs en politiciens, les chimpanzés en scientifiques et les gorilles en policiers (un peu facile celle-là), bien, ils sont dans les traces des humains et courent, également, vers l'holocauste nucléaire après un détour possible par quelques génocides simiens.
Les premières paroles de Taylor après qu'il eut retrouvé l'usage de la voix : "Get your stinking paws off me, you damned dirty apes". Parmi les 100 meilleures tirades du cinéma américain selon l'American Film Institute.
À l'origine du film, le roman de l'écrivain français Pierre Boulle. Deux autres romans de ce dernier ont été adaptés au cinéma : Le pont de la rivière Kwaï et Le photographe (Titre du film : Le point de mire de Jean-Claude Tramont avec Annie Girardot et Jacques Dutronc).
La saga de la Planète des singes a été produite dans le désordre chronologique. Il faut voir les films dans cet ordre suivant si une telle chose a un quelconque attrait pour vous - y a pire.
1968. La planète des singes. 8,0/10 sur IMDB
1972. La conquête de la planète des singes. 6,1/10
1973. La bataille de la planète des singes 5,4/10
1971. Les évadés de la planète des singes. 6,3/10
1970. Le secret de la planète des singes 6.0/10
Les premières paroles de Taylor après qu'il eut retrouvé l'usage de la voix : "Get your stinking paws off me, you damned dirty apes". Parmi les 100 meilleures tirades du cinéma américain selon l'American Film Institute.
À l'origine du film, le roman de l'écrivain français Pierre Boulle. Deux autres romans de ce dernier ont été adaptés au cinéma : Le pont de la rivière Kwaï et Le photographe (Titre du film : Le point de mire de Jean-Claude Tramont avec Annie Girardot et Jacques Dutronc).
La saga de la Planète des singes a été produite dans le désordre chronologique. Il faut voir les films dans cet ordre suivant si une telle chose a un quelconque attrait pour vous - y a pire.
1968. La planète des singes. 8,0/10 sur IMDB
1972. La conquête de la planète des singes. 6,1/10
1973. La bataille de la planète des singes 5,4/10
1971. Les évadés de la planète des singes. 6,3/10
1970. Le secret de la planète des singes 6.0/10
Oscars 1969 : Maquillage
Visionné, la première fois, le 1er novembre 1976 à la télévision à Montréal
À deux semaines du plus grand et du plus "tripatif" (bonjour monsieur Languirand) bouleversement politique québécois du 20ème siècle - l'élection du Parti Québécois à la tête du gouvernement du Québec. En prime : la défaite du premier ministre sortant (Robert Bourassa) aux mains du poète Gérald Godin - pur bonheur.
Mon 141ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022