1001 films de Schneider : The Phantom of the Opera
Film américain réalisé en 1925 par Rupert Julian
Avec Lon Chaney, Mary Philbin, Norman Kerry.
J'ai horreur de ce type de publicité que l'on retrouve régulièrement sur les enveloppes des dvd. Ainsi, The Phantom of the Opera serait le premier grand film d'horreur de l'histoire du cinéma. Comment peut-on ignorer Le cabinet du Docteur Caligari de Wiene et le Nosferatu de Murnau pour ne nommer que ces deux-là qui écrasent littéralement le fantôme dans son 5ème sous-sol.
Un film muet, la belle affaire, mais la colorisation, quelquefois me fatigue. Dix ans après les Vampires de Feuillade dans laquelle série il utilisait les changements de couleur de pellicule pour distinguer le jour de la nuit ou la clarté de la noirceur, Julian répète la même technique. Ah, que j'adore les quelques plans, trop rares, en noir et blanc; à la limite le jaune et brun est supportable mais le monochrome vert, rouge ou bleu m'agace.
Avec Lon Chaney, Mary Philbin, Norman Kerry.
J'ai horreur de ce type de publicité que l'on retrouve régulièrement sur les enveloppes des dvd. Ainsi, The Phantom of the Opera serait le premier grand film d'horreur de l'histoire du cinéma. Comment peut-on ignorer Le cabinet du Docteur Caligari de Wiene et le Nosferatu de Murnau pour ne nommer que ces deux-là qui écrasent littéralement le fantôme dans son 5ème sous-sol.
Un film muet, la belle affaire, mais la colorisation, quelquefois me fatigue. Dix ans après les Vampires de Feuillade dans laquelle série il utilisait les changements de couleur de pellicule pour distinguer le jour de la nuit ou la clarté de la noirceur, Julian répète la même technique. Ah, que j'adore les quelques plans, trop rares, en noir et blanc; à la limite le jaune et brun est supportable mais le monochrome vert, rouge ou bleu m'agace.
Une autre forme de colorisation, par ailleurs, représente un gain esthétique net. Il s'agit d'ajouts de couleurs à certains éléments qui composent les plans d'une séquence. À ce titre, la scène du bal masqué, filmée dans l'escalier de l'opéra de Paris, est, en soi, un petit chef d'œuvre.
Tout ça étant dit, un des grands films d'horreur de la période du muet dont l'histoire, simpliste à souhait, est menée rondement sans les longueurs habituelles des films muets.
Belle surprise sur la copie que j'ai visionnée. La musique a été composée par Gabriel Thibaudeau, pianiste attitré à la Cinémathèque québécoise lors de projections de films muets et interprétée par I Musici de Montréal et la soprano Claudine Côté.
Visionné, la première fois, le 5 janvier 1977 à la télévision à Montréal
Mon 145ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mon 145ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022