1001 films de Schneider : Network
Main basse sur la TV.
Encore une mauvaise traduction de titre de film.
"Ce que dénonce Lumet, c'est que la télévision fait main basse sur le monde" Jean-Louis Bory. 22 mars 1977
Encore une mauvaise traduction de titre de film.
"Ce que dénonce Lumet, c'est que la télévision fait main basse sur le monde" Jean-Louis Bory. 22 mars 1977
Film américain réalisé en 1976 par Sidney Lumet
Avec Faye Dunaway, William Holden, Peter Finch, Robert Duvall, Beatrice Straight
Film didactique sur la "méchante" télévision.
Le hic, c'est que ça fait 30 ans que les média nous rabâchent ce thème de la poursuite des cotes d'écoute. Alors, comme on n'est plus vraiment des néophytes en la matière, on risque d'être peu ému en visionnant à nouveau ce film qui a dû, par ailleurs, certainement ébranler les consciences, à l'époque.
On a l'impression qu'on n'est jamais sorti de ce film tant la réalité actuelle du monde télévisuel dépasse outrageusement la fiction. Finalement, j'en ai tellement marre de ce sujet de la poursuite des cotes d'écoute par les grandes chaînes télé que ça gâte un peu le plaisir de revoir ce grand film qui osait aborder en profondeur cette plaie du monde des média. Ajouter à cela une dose importante et horripilante de "télévangélisation" et vous avez un film qui m'agace à plusieurs reprises.
Ceci étant dit, ça demeure une sacrée bonne analyse du milieu de la télévision avec des accents prophétiques impressionnants. Impressionné aussi par l'habileté de Lumet à toucher à tant de thèmes : le milieu de la télévision, la course aux cotes d'écoute, la psychose paranoïaque, les gauchistes américains (toutes les séquences de cette partie auraient pu carrément sauter au montage, le film y gagnant en limpidité), la libération sexuelle (Dunaway draguant le vieux Holden, savoureux), les relations extra-maritales, etc.
Le plaisir de revoir le visage de Faye Dunaway; par ailleurs, un peu décontenancé sinon choqué (sous le choc), par ce corps aux limites de l'anorexie. Un corps qui représente bien ce personnage émotionnellement vide - le cœur mangé par les "ratings".
Critique. Cahiers du Cinéma. Mai 1977. Numéro 276. Par Christian Descamps.
Avec Faye Dunaway, William Holden, Peter Finch, Robert Duvall, Beatrice Straight
Film didactique sur la "méchante" télévision.
Le hic, c'est que ça fait 30 ans que les média nous rabâchent ce thème de la poursuite des cotes d'écoute. Alors, comme on n'est plus vraiment des néophytes en la matière, on risque d'être peu ému en visionnant à nouveau ce film qui a dû, par ailleurs, certainement ébranler les consciences, à l'époque.
On a l'impression qu'on n'est jamais sorti de ce film tant la réalité actuelle du monde télévisuel dépasse outrageusement la fiction. Finalement, j'en ai tellement marre de ce sujet de la poursuite des cotes d'écoute par les grandes chaînes télé que ça gâte un peu le plaisir de revoir ce grand film qui osait aborder en profondeur cette plaie du monde des média. Ajouter à cela une dose importante et horripilante de "télévangélisation" et vous avez un film qui m'agace à plusieurs reprises.
Ceci étant dit, ça demeure une sacrée bonne analyse du milieu de la télévision avec des accents prophétiques impressionnants. Impressionné aussi par l'habileté de Lumet à toucher à tant de thèmes : le milieu de la télévision, la course aux cotes d'écoute, la psychose paranoïaque, les gauchistes américains (toutes les séquences de cette partie auraient pu carrément sauter au montage, le film y gagnant en limpidité), la libération sexuelle (Dunaway draguant le vieux Holden, savoureux), les relations extra-maritales, etc.
Le plaisir de revoir le visage de Faye Dunaway; par ailleurs, un peu décontenancé sinon choqué (sous le choc), par ce corps aux limites de l'anorexie. Un corps qui représente bien ce personnage émotionnellement vide - le cœur mangé par les "ratings".
Critique. Cahiers du Cinéma. Mai 1977. Numéro 276. Par Christian Descamps.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Oscars 1977 : Quatre statuettes. Faye Dunaway (actrice), Peter Finch (acteur), Beatrice Straight (actrice dans un rôle secondaire - une statuette obtenue avec seulement 5 minutes et 40 secondes de présence à l'écran) et une statuette pour le scénario
Visionné, la première fois, le 6 février 1977 au cinéma à Montréal
Mon 148ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022