1001 films de Schneider : Modern Times
Les temps modernes
Avec Charles Chaplin et Paulette Goddard
À 22 ans, le petit vagabond nous fait ses adieux en nous laissant sur une note d'espoir.
Mais non, sans auparavant, avoir jeté quelques pavés à la figure de l'industrialisation sauvage qu'il estime être responsable de ces millions de travailleurs jetés à la rue pendant la Dépression (c'est Chaplin plutôt que Charlot qui dit ça - d'ailleurs celui-là subira les foudres du maccarthysme dans les années 50 à cause justement de ce Modern Times).
Le début de Modern Times, c'est un peu Metropolis de Fritz Lang rejoué
.
À propos de la chaîne de montage qui rend fou, voir un documentaire de Louis Malle tourné en 1974, Humain, trop humain. Pénible à voir parce que tellement long mais un documentaire très percutant quant à la déshumanisation du travail à la chaîne dans l'usine de Citroën à Rennes. Un boulot lancinant et pénible qui mène tout droit à la dépression. Film sorti dans l'intéressante collection Eclipse chez Criterion. On retrouve dans ce même coffret un impressionnant documentaire de Malle de 6 heures sur l'Inde : L'Inde fantôme - un document qui n'a pas pris une ride.
À propos de la chaîne de montage qui rend fou, voir un documentaire de Louis Malle tourné en 1974, Humain, trop humain. Pénible à voir parce que tellement long mais un documentaire très percutant quant à la déshumanisation du travail à la chaîne dans l'usine de Citroën à Rennes. Un boulot lancinant et pénible qui mène tout droit à la dépression. Film sorti dans l'intéressante collection Eclipse chez Criterion. On retrouve dans ce même coffret un impressionnant documentaire de Malle de 6 heures sur l'Inde : L'Inde fantôme - un document qui n'a pas pris une ride.
Près de 10 ans après les premiers "talkies", Chaplin fait toujours de la résistance même si on sent bien que son combat contre le "parlant" est perdu. Donc, plutôt faire disparaître le vagabond plutôt que la compromission. On comprend que Charlot ne pouvait pas avoir le don de la parole - un tel personnage, probablement le plus universel de tous les temps devant Jésus-Christ et les Beatles (n'en déplaise à John Lennon), ne pouvait tout simplement pas commencer à parler anglais. Mais, avant d'abandonner le combat, pourquoi pas un dernier pied-de-nez de Charlot au cinéma bavard : la chanson en pseudo espéranto (j'y reconnais du français, de l'anglais, de l'italien, de l'espagnol et du portugais) dont l'air est emprunté à la chanson Je cherche après Titine.
Une Noire dans le panier à salade qui emmène Charlot et la Gamine au commissariat. Des questions : combien de figurants noirs dans les films de Chaplin avant celui-ci ? Qu'est-ce qui motivait l'intégration de figurants noirs dans les films intégralement "blancs" de l'époque ?
Visionné, la première fois, le 9 mars 1978 à la télévision à Montréal
Mon 158ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Une Noire dans le panier à salade qui emmène Charlot et la Gamine au commissariat. Des questions : combien de figurants noirs dans les films de Chaplin avant celui-ci ? Qu'est-ce qui motivait l'intégration de figurants noirs dans les films intégralement "blancs" de l'époque ?
Visionné, la première fois, le 9 mars 1978 à la télévision à Montréal
Mon 158ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 29 décembre 2022