1001 films de Schneider : Rear Window
Fenêtre sur cour
Film américain réalisé en 1954 par Alfred Hitchcock
Avec James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, Wendell Corey
Comme souvent chez Hitchcock, il ne se passe rien que du banal dans les 30 premières minutes (je pense, entre autres, à The Birds ou bien Psycho).
Avec James Stewart, Grace Kelly, Thelma Ritter, Wendell Corey
Comme souvent chez Hitchcock, il ne se passe rien que du banal dans les 30 premières minutes (je pense, entre autres, à The Birds ou bien Psycho).
Fenêtre sur cour (titre plus intéressant que sa version anglophone, une fois n'est pas coutume) commence comme une histoire de célibataire endurci qui résiste, comment peut-il faire si ce n'est à cause d'un bon fond de misogynie, aux propositions de mariage de Grace Kelly, la divine.
On surveille le moment où l'histoire va basculer vers le vrai propos du film ce qui prendra un bon 30 minutes. J'adore cette partie du scénario. Ça marche à tout coup pour moi. Comme dans The Birds, où je me prépare pendant 40 minutes à recevoir le plan où Tippi Hedren va se faire attaquer par un oiseau et permettre, enfin, à l'histoire de commencer.
Hitchcock invente le zapping : les fenêtres de l'immeuble comme autant de chaînes télévisées que James Stewart visite à tour de rôle à l'aide de sa lentille télescopique ; chacune des chaînes ou fenêtres présentant une variation sur le thème de la vie amoureuse.
On y retrouve l'un des plus beaux baisers de l'histoire du cinéma. Le visage de Grace Kelly qui plonge sur la bouche de James Stewart : divin.
Ce film me rappelle le roman de Georges Perec, La vie mode d'emploi, dans lequel Perec décrit la vie de tous les habitants d'un immeuble du 17ème arrondissement de Paris. Vous connaissez mon goût un peu pathologique pour les intégrales, listes et autres compilations, vous comprendrez pourquoi j'ai adoré ce livre d'un auteur qui a des passions semblables. Auteur au destin tragique que j'ai eu le bonheur de rencontrer chez des amis français à Montréal à peu près à l'époque de mon premier contact avec Rear Window.
Critique. Cahiers du Cinéma. Avril 1955. Numéro 46. Les Choses sérieuses par Claude Chabrol
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Cahiers du Cinéma : Dans la liste des 10 meilleurs films de l'année 1955
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Visionné, la première fois, en 1979 à la télévision à Montréal
Mon 164ème film visionné des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 30 décembre 2022