1001 films de Schneider : The Terminator
Film américain réalisé en 1984 par James Cameron
Avec Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Michael Biehn, Lance Henriksen (le Frank Black de la série Millennium)
Encore une fois, le futur de la planète est présenté sous un mode apocalyptique avec d'énormes erreurs chronologiques. En effet, quand on arrive à ce futur (Je pense à 1984 ou a Blade Runner en 2019), eh bien, non ces horreurs-là ne se sont pas produites. Et en 2029, les humains ne seront pas traqués par un peuple de cyborgs comme on le prédit dans Terminator.
Mais le futur, on y est déjà, le pire a déjà été joué à plusieurs reprises dans l'histoire de l'humanité alors pas de surprise à l'horizon.
On a tellement annoncé de catastrophes à venir qui ne finissent pas d'arriver ; l'holocauste nucléaire, la submersion des littoraux de dizaines de pays. Par ailleurs, les pires, on ne les prévoit pas ou on détourne la tête : le génocide arménien, la shoah, l'horreur des Khmers rouges, l'extermination des Tutsis au Rwanda.
Première séquence, Arnold tout en muscles et tout nu, un sacré morceau monsieur le gouverneur à cette époque..
Linda Hamilton (bonjour la coiffure), pas un canon de beauté mais un je ne sais quoi de sexy tomboy que j'aime et qui me fait penser à Maria Schneider dans Le dernier tango à Paris aux prises avec Brando, un terminator en son genre.
Maria Schneider
Linda Hamilton
Entre deux poursuites en automobile, son futur amant venu du futur explique à Sarah Connor (Hamilton) le génocide des humains commis par des cyborgs dans un proche futur - on pense un peu à la Shoah.
Séquence délicieuse : l'ouverture de l'avant-bras ainsi que de l'œil (clin d'œil, si je puis dire, à Un chien andalou) du terminator à l'aide d'un exacto.
Une belle image : des enfants du futur qui regardent en direction d'un téléviseur qui, en fait, n'est qu'un brasero. Un téléviseur vide de contenu, un stéréotype qu'on traîne depuis la naissance de la télévision.
Des tonnes de poursuites - n'en jetez plus la cour est pleine mais pas assez, apparemment, puisqu'on va en remettre une sacrée couche lors de la suite, 7 ans plus tard.
Sarah Connor, la Vierge contemporaine, donnera naissance au Sauveur de l'humanité; enfant qu'elle doit cacher et protéger, fuyant au Mexique à défaut d'Égypte.
En passant, que vaut la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles, tournée en 2008-2009 ?
I'll be back
I'll be back
Visionné, la première fois, le 15 septembre 1985 à la télévision à Outremont
Mon 211ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 16 mars 2023