1001 films de Schneider : Giant
Quelle horreur que cette affiche allemande, totalement hors-sujet. Le machismo à son sommet.
En gros, le vieux Texas de l'élevage extensif contre le nouveau Texas de l'exploitation pétrolière. Les grandes familles traditionnelles qui se relèguent l'exploitation de génération en génération contre les nouveaux riches arrogants du pétrole qui vont s'imposer sur les scènes sociale et politique.
James Dean en nouveau riche du pétrole devant la maison (mansion) de l'éleveur traditionnel |
Jeff Rink, dont les initiales J.R. nous envoient directement chez la famille Ewing de la série Dallas dont le plus détestable membre était connu sous le nom de J.R., au cœur de la compagnie Ewing Oil.
Ce film, c'est un peu pour le Texas ce que Gone With the Wind fut pour la Georgie, le racisme contre les Noirs étant remplacé par le racisme contre les Latinos qu'on appelle péjorativement les wetbacks (référence au mode illégal de passage de la frontière américaine en traversant le Rio Grande).
Incongruence : Leslie Benedict qui défend les Latinos du Texas, fortement discriminés, alors qu'elle vient d'une riche famille du Maryland qui a des serviteurs Noirs.
À travers mes lectures de mes vieux Cahiers du Cinéma, ceci de Louis Marcorelles : Giant laisse loin derrière lui tous les balbutiements des films antiracistes tournés précédemment à Hollywood. Il honore l'homme Stevens.
TROISIÈME ET DERNIER FILM DE JAMES DEAN
Gaumont Palace, place de Clichy |
Critique. Cahiers du Cinéma. Avril 1957. Numéro 70. Loin de Griffith par Éric Rohmer
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Oscars 1957. Une statuette pour la réalisation.
Visionné, la première fois, le 28 avril 1989 à la télévision à Montréal
Mon 265ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.