1001 films de Schneider : All About Eve
Film américain réalisé en 1950 par Joseph L. Mankiewicz
Avec Bette Davis, Anne Baxter, George Sanders, Celeste Holm, Gary Merrill, Hugh Marlowe, Marilyn Monroe, Thelma Ritter.
Pour se moquer d'un concept qui vient d'envahir l'actualité ces derniers temps, on peut résumer ce film en parlant de petit remplacement.
Comment une jeune femme (Anne Baxter) en vient, à l'aide d'une stratégie manipulative hors-pair, à remplacer une grande star du théâtre (Bette Davis) en la poussant dans les plates-bandes du milieu théâtral.
Dans ce film, Bette Davis est la reine des chiantes ce qui, pour plusieurs membres de la colonie artistique, n'était que la transposition de sa vraie personnalité.
Un exemple : Celeste Holm, en arrivant sur le set dit à Bette Davis Good Morning, cette dernière lui répondit Shit! Good Manners. Ils ne se parlèrent jamais plus durant la production. Davis traita Holm de bitch.
Seulement 30 secondes de Marilyn Monroe, mais on voit déjà le potentiel de cette future star.
Le prix Sarah Siddons (actrice britannique du 18ème siècle) accordé à la meilleure comédienne de théâtre de Chicago attribuée à Eve Harrington n'existait pas en 1950. Suite au film, un groupe de personnes décidèrent de créer ce prix qu'on commença à accorder en 1952. Bette Davis recevra ce prix à titre honorifique en 1973. Douce revanche de Margo Channing sur Eve Harrington, 23 ans plus tard.
J'aime les critiques contemporaines des films. Cahiers du Cinéma, numéro 3, juin 1951. Extrait : All About Eve : la machine de guerre d'une femme d'exception contre des hommes sans exceptions. (François Chalais).
Critique. Cahiers du Cinéma. Juin 1951. Numéro 3. Presque tout sur Adam par François Chalais.
Les 300 premiers numéros des
Cahiers du Cinéma sur
Archive.orgOscars 1951. Quatorze nominations, record seulement égalé par Titanic (1997) et La La Land (2016) Six statuettes : film, réalisateur, acteur de soutien à George Sanders, scénario, costume et son.
Cahiers du Cinéma. Dans la liste des 10 meilleurs films de l'année 1951.
Visionné, la première fois, le 23 mai 1989 à la télévision à Montréal.
Mai 1989 : moment funeste où j'ai attrapé un coronavirus qui m'a jeté à terre pendant 1 mois et qui a entraîné une anosmie suivie d'une cacosmie (tout sentait le diesel, même les meilleurs vins) qui durèrent plus de 6 mois.
Mon 268ème visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Mis à jour le 30 avril 2023