1001 films de Schneider : Aliens
Aliens : Le retour
Avait-on vraiment besoin d'une suite au magistral Alien de Ridley Scott (1979) ? Bien sûr que non à moins qu'on enferme le cinéma dans le créneau du divertissement à odeur de pop corn.
N'aurait-on pas pu laisser la belle au bois dormant (Ripley, réveillée 57 ans plus tard) continuer son roupillon pour l'éternité ? Bien non, il fallait exploiter cette première œuvre jusqu'à l'écœurement. La bêtise finale étant le quatrième rejeton, Alien Resurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997).
Il y a peu d'exemples dans l'histoire du cinéma de réussites dans le développement de suites. Le plus bel exemple de réussite étant Le Parrain. Et la saga la plus catastrophique étant celle de La Planète des singes qui s'étend sur 5 productions de 1968 à 1973.
Dans Aliens, ''an inflated sci-fi horror action movie (Pauline Kael)'' tous les stéréotypes des films d'action sont reproduits. Celui qui me fatigue le plus parmi ces stéréotypes, c'est le méchant parmi les gentils qui est près à les sacrifier pour des gains scientifiques ou monétaires. Plus capable de voir ce stéréotype, surtout que ce méchant est détecté dès les premières séquences.
Ça me fait penser à Peter Lorre, le comédien à la gueule de psychopathe.
Dès qu'on le voit dans un film, on a le goût de crier aux acteurs, attention, arrêtez de chercher le tueur, Peter Lorre est là.
Oscars 1987. Deux statuettes : son et effets spéciaux
Visionné, la première fois, le 23 septembre 1989 sur VHS à Montréal
Mon 273ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider