1001 films de Schneider : Touch of Evil
La soif du mal (on dirait un titre de Guy des Cars)
Un plan-séquence anthologique : la scène initiale. Un plan-séquence de 3,5 minutes tourné à l'aide d'une grue, en plongée puis au niveau du sol, qui suit le déroulement de 2 actions en parallèle : le couple vedette du film (le détective mexicain Vargas et son épouse) traversant la frontière et l'événement dramatique qui déclenche la chasse au coupable.
Intrigue : presqu'aussi incompréhensible que The Big Sleep (1946) d'Howard Hawks. Seulement, vers la fin, fait-elle du sens.
De quel côté de la frontière USA-Mexique sommes-nous ? Welles nous promène d'un côté et de l'autre continuellement. La frontière de cette époque était une véritable passoire. On est loin du mur d'Obama (eh oui, 160 km construit sous son administration) et de Trump (plus de 600 km).
Dialogue chouette...
Quinlan (Orson Welles, sous 25 kilos de maquillage et de prosthétique) : Come on, read my future for me.
Tanya (Marlène Dietrich, tireuse de carte maquillée en mexicaine) : You haven't got any.
Quinlan: Hmm? What do you mean?
Tanya: Your future's all used up.
Critique. Cahiers du Cinéma. Juillet 1958. Numéro 85. Welles à n'en plus finir par Jean Domarchi
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Oscars 1959. Aucune nomination. C'est ce qu'on appelle un lynchage idéologique.
Cahiers du Cinéma. Dans la liste des 10 meilleurs films de l'année 1958.
Visionné, la première fois, le 18 novembre 1989 à la télévision à Montréal.
Mon 276ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.
Aujourd'hui (12 septembre 2022), mon premier millionième clics, pour ce que ça vaut!!
Mis à jour le 12 mai 2023