Des films, ma vie et rien d'autre. Site traitant des "1001 films à voir avant de mourir" de Steven Jay Schneider. Présentation chronologique des films en fonction de mon histoire personnelle. Vous n'y trouverez, ni résumés, ni critiques de films mais des idées, des émotions, des bribes de vie, suscitées par cette randonnée au cœur des 1001 films.
21 décembre 2023
353. Jonze : Being John Malkovich
06 décembre 2023
352. Night Shyamalan, M. : The Sixth Sense
1001 films de Schneider : The Sixth Sense
Si vous aimez les histoires de fantômes, vous serez bien servis.
Mais c'est pas sûr que vous allez pardonner au réalisateur de vous avoir mené en bateau. La finale du film peut être ressenti comme une gifle pour vous sortir de votre ébahissement ou de votre ennui, c'est selon. Et vous aurez perdu beaucoup de temps à essayer, inutilement, de diagnostiquer les comportements du petit Cole - merveilleuse interprétation de Haley Joel Osment.
Heureusement, il y a quelques scènes mémorables. Celle, entre autres, de la découverte (grâce à Cole) par un père dont la fille vient de mourir que c'est sa propre femme qui a tué leur fille en l'empoisonnant quotidiennement.
Celle, également, de la maman de Cole (Toni Colette) qui reçoit, par l'entremise des dons de Cole, une inespérée gratification de la part de sa mère, décédée depuis longtemps.
Il y a de belles choses dans ce film, la moindre n'étant pas le personnage interprété tout en subtilités par Bruce Willis, psychiatre fantôme, déambulant dans le royaume des vivants et que seule Cole peut voir.
Ce film est tout un embrouillamini où chacun cherche son corps, vivant ou mort.
Pour une rare fois, je vais proposer un film en lieu et place de The Sixth Sense dans la liste de Schneider. Hier, j'ai vu Opening Night de John Cassavetes, une œuvre magistrale sur le théâtre et le métier de comédien plus précisément de comédienne vieillissante.
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 2000. Numéro 542. Le Sixième Sens est le premier film intello chiant de l'année. Par Olivier Joyard.
Visionné, la première fois, le 29 avril 2000 sur VHS à Montréal.
Mon 352ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
04 décembre 2023
351. Wang : Smoke
1001 films de Schneider : Smoke
Nicotine
Berlin 1995. Ours d'argent pour le film. Prix spécial du jury pour Harvey Keitel
Critique. Cahiers du Cinéma. Décembre 1995. Numéro 497.
11 novembre 2023
350. Trier : Breaking the Waves
1001 films de Scheider : Breaking the Waves
L'amour est un pouvoir sacré
Rencontre improbable entre une femme menue, un peu schizophrénique (elle dialogue avec Dieu) mais tellement attachante et un homme, travailleur sur une plate-forme pétrolière, à la carrure imposante. Ensemble, attachés amoureusement, ils peuvent vaincre toutes les vagues.
Quand, à la suite de son décès, l'on demande au médecin traitant si Bess était névrotique ou psychotique, il répond qu'elle était tout simplement bonne, sacrifiant sa vie pour son mari (Jan.). Trier fait un lien avec un conte de fées écossais intitulé Le Cœur d'or écrit par Violet Jacob et publié en 1904.
Emily Watson porte ce film à bout de bras. Un personnage, porté par la foi dans l'amour, qui flotte au-dessus de ce monde religieux misogyne.
Le grand dénuement de la campagne écossaise nous rappelle les paysages de Bergman tournés à l'ile Faro avec, en toile de fond, l'effroyable froideur de la religion presbytérienne connue aussi sous le nom de Kirk, religion officielle de l'Écosse depuis 1921.
Chacun des chapitres est introduit par une chanson des années 1970, époque du film. Mon coup de cœur va à Suzanne, chanson composée et interprétée par Leonard Cohen. Suzanne, c'est tout simplement, la femme d'un de ses amis qui habitaient près de l'eau (le fleuve St-Laurent) dans le Vieux-Montréal. Un autre chapitre est introduit par une chanson à faire pleurer, A Whiter Shade of Pale de Procol Harum.
Cannes 1996. Gagnant du grand prix du jury et de la Palme d'or.
Césars 1997. Meilleur film étranger.
Critique. Cahiers du Cinéma. Octobre 1996. Numéro 506
Visionné, la première fois, le 10 avril 2000 sur VHS à Montréal.
Mon 350ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
09 novembre 2023
349. Fincher : Se7en
1001 films de Schneider : Se7en
Film américain réalisé en 1995 par David Fincher
Avec Morgan Freeman (Somerset), Brad Pitt (Mills), Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow
Un tueur en série s'amuse à relier chacun de ses meurtres à un péché capital. La finale du film, qui est la mise en scène du péché de la colère, est un coup de génie.
L'enquête est menée par deux détectives, l'un à sept jours (voir titre) de la retraite (Freeman) et l'autre en début de carrière (Pitt) : un stéréotype dans les films d'enquête policière.
Mise en scène dans un décor qui rappelle Blade Runner ou Taxi Driver : un New York dégradée pluvieux, celui des années 1970-1980. Toute la direction artistique est aussi glauque que les crimes commis.
Une séquence qui détonne : celle du souper chez Mills auquel Somerset a été invité par la femme de Mills (Paltrow). Ça se veut un intermède avec un peu d'intimité. Où on apprend que le couple a loué un appartement au-dessus du métro qui secoue l'appartement à chacun de ses passages. Pour justifier leur choix, Mills dit que le l'agent de location ne leur faisait visiter l'appartement que pendant des séquences de cinq minutes (entre les passages du métro, probablement).
Kevin Spacey en tueur en série, on ne fait pas mieux.
Critique. Cahiers du Cinéma. Numéro 499. Février 1996. ...un film, glauque, nihiliste et déprimant... Par Bill Krohn.
Mon 349ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
27 octobre 2023
348. Denis : Beau travail
Césars 2001. Meilleure photographie
Visionné, la première fois, le 5 février 2000 au Cinéma Ex Centris à Montréal.
Mon 348ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
24 octobre 2023
347. Almodovar : Tout sur ma mère
1001 films de Schneider : Tout sur ma mère
Mon 347ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
16 octobre 2023
346. Hitckcock : Marnie
Un film policier qui se veut freudien et qui se traine en longueur. Des dialogues chargées d'explications qui embrouillent plus qu'ils n'éclairent et le pauvre Sean qui se transforme en psychanalyste de pacotille.
Un critique : ''Une intrigue qui coagule plutôt qu'elle ne s'épaissit''.
Caché sous ce scénario, le comportement possessif pathologique d'Hitchcock pour sa comédienne, Tippi Hedren.
Pas de scènes de suspense si l'on excepte celle du vol du coffre-fort. Pensant qu'elle est seule pour effectuer son délit, Marnie découvre, avec horreur, qu'il y a une femme de ménage qui s'active dans la pièce d'à-côté. Elle tente alors, en enlevant ses chaussures, de s'échapper de la scène mais, malencontreusement, un soulier tombe au sol - la femme de ménage ne réagit pas - elle est sourde. Une merveille du suspense à la Hitchcock.
C'est beaucoup pour la blonde Marnie : cleptomanie, peur du rouge et des orages électriques, frigidité, viol (nullement explicite, à moins que ma copie n'ait été censurée), tentative de suicide, pédophilie, rejet parental. N'en rajoutez plus, la divan du psychanalyste est surchargé.
Les surimpressions, très nombreuses, sont en général assez merdiques.
Les coffres-forts du film me rappellent celui que mon père avait fait installer au sous-sol de la maison et dans lequel il enfermait les baptistères des enfants et quelques autres papiers importants. Ce coffre-fort, qui ne contenait pas un rond, provenait de l'idée de mon père d'ouvrir une franchise américaine de coffres-forts personnels à Québec - faillite sur toute la ligne.
Cahiers du Cinéma 1964. Un des dix meilleurs films de l'année.
Critique. Cahiers du Cinéma. Février 1965. Numéro 163. Il l'a dit, s'il l'a dit, t'es fini, t'es pris. Par Michel Delahaye.
Visionné, la première fois, le 17 novembre 1999 à la télévision à Montréal.
Mon 346ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
02 octobre 2023
345. Myrick et Sanchez : The Blair Witch Project
1001 films de Schneider : The Blair Witch Project
Bienvenue dans l'univers du faux documentaire et du genre found footage. Ce genre fait croire que le document présenté, perdu, a été retrouvé par des gens étrangers à la production du document. Une technique souvent utilisée dans les films d'horreur, par exemple dans Cloverfield (2008) ou Paranormal Activity (2007).
Tout l'intérêt du film réside dans la terreur instillée, par petites doses, par l'inadéquation des personnages dans un milieu inconnu : perte d'orientation, peurs nocturnes, hallucinations auditives et phénomènes étranges. La totale pour un film d'horreur.
Un deuxième visionnement est sans intérêt à moins de s'intéresser aux techniques de tournage qui sont étonnantes et brillantes. L'utilisation d'une caméra 16mm et d'un caméscope donne un rendu réaliste hors-norme, on pourrait presque dire jusqu'à la nausée. C'est ce qui en fait un film d'horreur exceptionnel.
La seule chose vraie du film est la petite ville (142 habitants) de Burkittsville, Maryland qui a dû subir l'assaut de milliers de fans de la série des Blair Witch Project, au grand désespoir des citoyens qui ont fini par bloquer l'accès à la presque totalité du village.
Parlez-moi d'un rendement sur investissement : le film a couté 35,000$ et rapporté 250 millions$ (chiffres de 2015).
Se perdre dans le bois est probablement ma plus grande terreur. J'ai fait des milliers de kilomètres dans les montagnes très forestières de l'est des USA mais toujours sur des sentiers balisés. J'ai même guidé des groupes d'une dizaine de personnes plus d'une centaine de fois par l'entremise de mon club de randonnée, Le Mouflon. Mais toujours sur des sentiers balisés. Je n'ai jamais fait de la randonnée en dehors de ceux-ci. Même avec carte et boussole (c'était avant le GPS portable), je ne me serais jamais aventuré dans le bois. Alors j'ai bien senti la terreur vécue par les personnages du film lorsqu'ils constatent qu'ils sont bel et bien perdus.
La compagnie qui a produit ce film, Haxan Films, est dénommée à partir du film Haxan (The Witch en danois), réalisé en 1922 par Benjamin Christensen.
Forgotten Silver (1995) de Costa Botes et Peter Jackson est un des plus fameux faux documentaire (documenteur) à propos d'un pionnier néozélandais du cinéma qui aurait été en avance sur différentes techniques cinématographiques mais qui aurait été oublié par l'histoire du cinéma.
Cannes 1999. Prix de la jeunesse - film étranger
Mon 345ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
25 septembre 2023
344. Vinterberg : Festen
1001 films de Schneider : Festen
Fête de famille
D'abord un mot sur Dogme 95. Courant d'avant-garde cinématographique danois créé en 1995 par, entre autres réalisateurs, Lars von Trier et Thomas Vinterberg. Une sorte de Nouvelle Vague danoise. Il s'agit de sortir le cinéma des ornières du cinéma commercial dominant de l'époque.
Dès le début de Festen (considéré comme le numéro un de la série Dogme 95), on voit, par le jeu de la caméra, une des grandes caractéristiques de Dogme 95. La caméra, portée à l'épaule, nous inonde de plans inédits et agréablement surprenants même si on a l'impression de voir, dans les premières scènes, une esthétique digne de mes premiers films tournés en 8mm à l'époque où je rêvais d'aller étudier à l'IDHEC (l'Institut des hautes études cinématographiques de Paris).
Autre caractéristique : Dogme 95, c'est le cinéma du Here and Now. Festen nous présente le déroulement d'une célébration qui donnera lieu à un drame familial bouleversant comme du cinéma direct.
Morale de cette histoire : Rassembler une large famille lors d'un repas fortement arrosé et vous risquez de voir quelques mines qui étaient bien enterrées refaire surface et détruire cette famille à jamais ; ce qui nous ramène à la célèbre phrase d'André Gide : Familles, je vous hais.
Je ne peux pas m'empêcher de faire une comparaison avec la grande fête familiale de Noël de Fanny et Alexandre de Bergman qui, elle, se termine dans le bonheur. Vinterberg fait d'ailleurs un clin d'œil au film de Bergman en introduisant dans sa fête une farandole comme celle de Bergman mais en plus désorganisée.
Un point me dérange dans ce film : la violence du plus jeune de la famille. On dirait vraiment qu'elle est exagérée. Cette violence, surjouée, qui attire toute l'attention, semble atténuer le drame vécu par Christian et sa sœur jumelle, tous les deux abusés par le père avec la complicité non-active de la mère.
La confession de Christian met-elle un point final au drame familial ? Je pense à cette phrase tirée de Le sang noir de Louis Guilloux : ''Quand on s'était tout dit, rien n'était vidé.''
Un superbe titre de Télérama publié le 22 décembre 2018 : Comment Festen donna au champagne de Noël 1998 un sérieux goût acide.
Cannes 1998. Prix du jury à Thomas Vinterberg
Critique. Cahiers du Cinéma. Juin 1998. Numéro 525. Par Stéphane Bouquet.
Mon 344ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
24 septembre 2023
343. Marquand : Star Wars : Episode VI - Return of the Jedi
1001 films de Schneider : Star Wars : Épisode VI - Return of the Jedi
Le Retour du Jedi
Mon 343ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
23 septembre 2023
342. Kershner : Star Wars : Episode V - The Empire Strikes Back
1001 films de Schneider : Star Wars : Episode V - The Empire Strikes Back
L'Empire contre-attaque
Oscars 1981. Deux statuettes : son et effets visuels
Visionné, la première fois, le 21 juillet 1999 sur VHS à Montréal.
Mon 342ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
19 septembre 2023
341. Malick : The Thin Red Line
1001 films de Schneider : The Thin Red Line
La Mince ligne rouge
Mon 341ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
18 septembre 2023
340. Tykwer : Cours, Lola, cours
1001 films : Cours, Lola, cours
Ter repetita, belle occasion de faire place à du latin. Ter repetita parce que notre coureuse de Lola répète un scénario presque similaire à trois reprises, avec, à chaque fois, des rencontres fortuites de personnages dont on va connaître, en quelques secondes, le destin qui, lui aussi, varie à chaque répétition du scénario.
Trois courses de 20 minutes, synchro avec le film, pour rejoindre son ami, Manni, qui l'attend désespérément au bord de l'abime - sa vie est en jeu.
Tout l'intérêt du film, au scénario simple, demeure dans cette triple répétition et dans notre essoufflement à suivre cette Lola qui court à bout de souffle ce qui aurait fait aussi un excellent titre si Godard ne se l'était pas approprié, quarante ans auparavant.
Quel beau personnage que cette Lola qui court. On découvre Franka Potente. Avec ses cheveux rouges, elle est flamboyante. On va la retrouver en 2002, co-star de Matt Damon dans The Bourne Identity.
Les crédits d'ouverture sont une vraie fête.
À la fin du film, on a l'impression d'avoir regardé un vidéo-clip de 70 minutes.
Visionné, la première fois, le 26 juin 1999 au cinéma Ex-Centris à Montréal.
L'Ex-Centris, complexe cinématographique fondé par Daniel Langlois (assassiné en Dominique le 1er décembre 2023), vient d'ouvrir ses portes. Haut lieu du Festival du Nouveau Cinéma et du cinéma indépendant pendant toute son existence qui prendra fin en 2016. Une perte énorme pour les cinéphiles montréalais.
Mon 340ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
17 septembre 2023
339. Solondz : Happiness
1001 films : Happiness
Solondz le sarcastique : jamais titre ne fut aussi éloigné d'un contenu. Bonheur, il n'y aura pas chez ces personnages tous plus ou moins déjantés. Un sacré règlement de compte à la recherche du bonheur, garanti dans la constitution américaine.
La première séquence chez le psy annonce le topo. On est parti pour un grand tour au pays des losers.
Les dialogues père-fils sont à la limite du supportable surtout le dernier autour de la pédophilie du père.
À vous fendre le cœur, Joy, la loser des sœurs Jordan, qui veut devenir une chanteuse et qui nous interprète une de ses compositions. Sauf que sa chanson Happiness est d'une telle nullité. Pas de rémission possible pour Joy.
Je découvre Philip Seymour Hoffman dans une très grande performance en obsédé sexuel.
Cannes 1998. Prix FIPRESCI. Compétition parallèle
Critique. Cahiers du Cinéma. Février 1999. Numéro 532 par Stéphane Bouquet
Visionné, la première fois, le 14 février 1999 au Cinéma Parallèle à Montréal.
Pas tout à fait le film idéal à visionner le jour de la Saint Valentin
Mon 339ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
11 septembre 2023
338. Craven : Scream
1001 films de Schneider : Scream
Frissons
Critique. Cahiers du Cinéma. Juillet-Aout 1997. Numéro 515. Rien ne sert de crier, il faut mourir à point par Stéphane Bouquet
Visionné, la première fois, le 22 aout 1998 sur VHS à Montréal.
Mon 338ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
09 septembre 2023
337. Spielberg : Saving Private Ryan
1001 films de Schneider : Saving Private Ryan
D'abord ceci pour se mettre dans l'ambiance du film : On n'a pas sauvé les cinq marins Sullivan. Cinq membres d'une même fratrie périrent dans le naufrage du USS Juneau coulé par des sous-marins japonais le 13 novembre 1942.
Scène du débarquement inoubliable. Je ne sais pas si on arrivera à faire plus réaliste. En superproduction, c'est l'équivalent du naufrage du Titanic dans le film de Cameron.
Inoubliable aussi : la mère des Ryan qui s'écroule en voyant arriver un officier de l'armée accompagné d'un prêtre venant lui annoncer le décès de trois de ses fils.
Autre scène inoubliable (je pourrais en rajouter une dizaine, mais arrêtons-nous à celle-ci) : avant la bataille finale, l'attente paisible des soldats dans les décombres d'un village de Normandie pendant qu'Édith Piaf chante Tu es partout et C'était une histoire d'amour.
Cette main droite du capitaine Miller, professeur de lettres de lycée, qui tremble nous rappelle constamment l'incroyable anxiété que doivent affronter les militaires en zone de combat. À moins que ce ne soit tout simplement que le syndrome du tremblement essentiel qui affecte généralement une seule main. Trouble qui affecte ma main gauche - étant gaucher, c'est un peu emmerdant.
Le caporal Upham, (éduqué, polyglotte, cultivé) je n'ai jamais vu un personnage d'une telle veulerie dans aucun film de guerre qu'il m'ait été donné de voir.
Capitaine Miller : ''Chaque fois que je tue un homme, je m'éloigne un peu plus de chez-moi''
Oscars 1999. Cinq statuettes : réalisation, photographie, effets spéciaux sonores, montage, son
Critique. Cahiers du Cinéma. Octobre 1998. Numéro 528. Il était une fois le débarquement par Antoine de Baecque.
Visionné, la première fois, le 11 aout 1998 au cinéma Quartier Latin à Montréal.
Mon 337ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
336. Egoyan : The Sweet Hereafter
1001 films de Schneider : The Sweet Hereafter
De beaux lendemains
Mon 336ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
335. Kusturica : Underground
1001 films de Schneider : Underground
Fellini en Yougoslavie.
Si vous aimez le burlesque, vous serez bien servi. Un aperçu succinct et fantaisiste de l'histoire de la Yougoslavie entre la Seconde Guerre mondiale et le démantèlement de la Yougoslavie à la suite de la chute du communisme.
Séquences d'archives intéressantes surtout celles montrant les funérailles de Tito, transporté en train à travers les grandes villes de la Yougoslavie. On a peine à imaginer les dizaines de milliers de personnes venues lui rendre hommage. Sont-elles là pour bien se rendre compte qu'on a enfin pu se débarrasser de ce dictateur ou bien quoi ? La machine de propagande communiste est-elle parfaite à ce point ? Pleurer Tito ? Non, je ne peux pas comprendre cela.
La musique de la fanfare de ce film, omniprésente - à la fin, on ne peut plus la blairer, tout simplement.
Cannes 1995. Palme d'or. Les membres du jury ont dû en fumer du bon pour arriver à ce choix.
Critique. Cahiers du Cinéma. Juillet-aout 1995. Numéro 493. Kusturica sur terre par Thierry Jousse. Novembre 1995. Numéro 496. Dans les entrailles du communisme par Antoine de Baecque.
Visionné, la première fois, le 6 juillet 1998 sur VHS à Montréal.
Mon 335ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
21 août 2023
334. Minghella : The English Patient
1001 films de Schneider : The English Patient
Une chouette histoire d'amour passion adultérine qui se passe au Caire et dans le désert environnant autour de la Seconde guerre mondiale. Pour une merveilleuse histoire de passion amoureuse naissante voir The Bridges of Madison County de Clint Eastwood
Beaux plans de biplans au-dessus du désert à faire rêver David Lean.
Almasy (Ralph Fiennes) a un livre de chevet dans lequel il insère des souvenirs : Histoires du premier historien de l'histoire, Hérodote. Les géographes, dont je suis, le considère également comme le premier géographe.
Première présence de Montréal dans un film de la liste des 1001 films de Schneider. Hana (Juliette Binoche) habite à Montréal et Caravagio (Willem Dafoe), à deux rues de chez-elle sur la rue Cabot au nord de la rue Laurier.
J'ai appris un élément de l'anatomie humaine : la fourchette sternale
Critique. Cahiers du Cinéma. Mars 1997. Numéro 511. Par Bernard Benoliel
Visionné, la première fois, le 13 mars 1998 sur VHS à Montréal.
Mon 334ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider
Le tiers du parcours est fait : Commencé le 10 janvier 2007. Donc 334 films en 16,5 années. Ce qui mènerait la fin de ce projet, si je garde ce rythme, en 2056, bien au-delà de ma date de péremption. Mais au rythme que je garde depuis 1 an, (62/an) le concept devrait être terminé en 2033, dans 10 ans, ce qui est bien raisonnable.