1001 films de Schneider : The Natural
Le meilleur
Bon, le film n'a rien à voir avec l'histoire d'Eddie Waitkins sauf pour la tentative de meurtre contre lui par une fan désaxée. Absolument rien dans le film ne correspond au joueur Eddie Waitkins, sauf le fait qu'il frappait de la gauche.
Passons à autre chose.
Le film, c'est une grande bluette bourrée de stéréotypes et d'invraisemblances. Je lis la description du film dans le livre de Schneider. Rien dans ce texte ne peut justifier la présence de ce film dans cette liste.
L'underdog qui devient un héros fut le sujet d'une quantité phénoménale de films. J'aime bien mais mettez-y plus de subtilités. C'est vrai qu'on ne peut pas toujours refaire le Seigneur des Anneaux.
Dès le début, au moment où Roy Hodds (Redford) arrive dans l'abri des joueurs et qu'il est suprêmement méprisé par les entraineurs, on sait que la machine à fabriquer un héros est en marche. Ajoutez à cela, une gang de faux-culs qui essaient de manipuler les matchs pour s'enrichir en utilisant la bombe Kim Basinger pour soudoyer le héros. Ils essaient de nous rejouer le scandale des Black Sox de 1919. Des membres de l'équipe des White Sox de Chicago, qu'on va appeler les Black Sox à cause du scandale, avaient intentionnellement fait perdre leur équipe cette année-là.
Les maudits ralentis dans les films de sport. Pus capable !!!
On veut nous faire croire que c'est une sorte d'histoire de Chevaliers de la Table Ronde : à d'autres.
Deux beaux personnages joués par Barbara Hershey (une ombre noire) et Glen Close, en ange protectrice (elle a l'air tellement jeune, pourtant à 37 ans).