1001 films de Schneider : Les Diaboliques
Film français réalisé en 1955 par Henri-Georges Clouzot
Avec Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse, Charles Vanel, Jean Brochard, Pierre Larquey, Michel Serrault
Une curiosité : On retrouve Johnny Hallyday en élève (non crédité au générique)
D'après le roman Celle qui n'était plus du couple le plus célèbre du roman policier : Pierre Boileau et Thomas Narcejac
Hitchcock a dû mourir d'envie en visionnant cette histoire d'un meurtre banal qui se termine dans l'horreur le plus complet. Il faut dire qu'il avait essayé d'obtenir les droits de ce roman mais il a été battu au poteau par Clouzot.
Cette histoire n'a pas pris une ride - personne ne peut deviner son dénouement et surtout pas sa transformation en histoire d'horreur. Tout ça sur un fond de France d'après-guerre avec ses bâtiments, gris de carbone. Un film en gris et blanc.
Tiré du journal Le Monde du 29 janvier 1955 : '' Les amateurs de berceuses digestives devront trouver autre chose. On sort de là les nerfs à vif et le cœur quelque peu chahuté. Il ne serait même pas étonnant que des spectatrices tombassent en pâmoison lors des dernières séquences...''
Le dénouement de l'histoire dans la dernière réplique qu'on a le goût de partager mais il faut respecter ce qui suit :
Dans les crédits de la fin du film cet anti-divulgacheur (traduction québécoise d'anti-spoiler)
Ne soyez pas
DIABOLIQUES !
Ne détruisez pas l'intérêt que pourraient prendre vos amis à ce film
Ne leur racontez pas ce que vous avez vu
Merci pour eux.
Johnny Hallyday, derrière Simone Signoret, au temps de Jean-Philippe Smet,
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 1954. Numéro 43. Le style c'est le genre par André Bazin.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org.
Visionné, la première fois, le 9 janvier 1993 à la télévision à Montréal.
Mon 308ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider