Avec Edward Norton, Brad Pitt, Helena Bonham Carter, Meat Loaf, Zach Grenier, Richmond Arquette
Scénario d'après le roman de Chuck Palahniuk
Ce film est une bombe. Dans cet univers aux portes de l'apocalypse, on ne se sent pas bien durant tout le film.
Le Fight Club, d'abord un club où, pour aucune raison, on se tape sur la gueule, devient un groupe de terroristes qui s'amusent à détruire les symboles de la société de consommation. La chute des tours, à la fin du film, est un mauvais présage de ce qui se passera deux ans plus tard au cœur de Manhattan. Ceci s'ajoute à l'horreur déjà présent tout au long de ce film.
Un bon film pour adolescents révoltés contre la société de consommation.
La citation du film : ''La capote est la pantoufle de vair de notre génération'' dixit le personnage joué par la seule femme du film, (Helena Bonham Carter). À mettre en parallèle avec le projectionniste (Pitt) qui s'amuse à intercaler une image de pénis dans le film Cendrillon.
Le personnage principal (Norton) souffre d'insomnie. Avec ce film, il risque de nous entrainer dans sa pathologie si on n'y est pas déjà, comme moi. On peut légitimement penser que son insomnie sévère lui apporte des hallucinations dont le personnage de Tyler (Pitt) est la création. Une sorte d'alter ego qui fait monter à la conscience toutes ses récriminations contre la société de consommation. Ce n'est qu'une hypothèse proposée par ce film polysémique.
Prouesse : Meat Loaf, affublé de glandes mammaires, qui participe à un groupe de discussion d'hommes qui ont le cancer des testicules.
Critique. Cahiers du Cinéma. Novembre 1999. Numéro 540
Visionné, la première fois, le 26 mai 2000 sur VHS à Montréal.
Mon 354ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider