1001 films de Schneider : Tigre et dragon
Je vais dire comme les Anglais, les films d'arts martiaux ne sont pas ma tasse de thé. Mais celui-ci m'a complètement séduit. La chorégraphie des combats, empruntant à la magie (et aux câbles dissimulés), sont d'une grande beauté et fait, pour moi, tout l'intérêt du film. Les auteurs de cette chorégraphie avaient déjà fait valoir leur talent dans le film Matrix en 1999.
Me tape un peu sur les nerfs, la quantité importante de dictons style Tout est illusoire, seul compte l'élan du cœur. On nous en sert un peu trop, surtout par la bouche du grand maître Li Mu Bai (Chow Yun-Fat). C'est une pratique que l'on retrouve souvent dans les films qui se passent en Chine et aussi dans les films d'arts martiaux. Ça fait un peu biscuit chinois.
La bataille dans l'auberge (la jeune fille contre cinquante méchants) est une prouesse de mise en scène. C'est un rappel de la bataille de saloon obligatoire dans tout western qui se respecte. On ne se fatigue pas de la regarder.
Les passages au violoncelle sont exécutés par le grand Yo Yo Ma.
Oscars 2001. Quatre statuettes : meilleur film en langue étrangère, direction artistique, photographie, musique.