1001 films de Schneider : The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring
D'abord, il faut dire que si j'ai vu ce film, c'était pour faire plaisir à ma fille alors qu'elle avait dix ans. Je n'avais aucune envie d'aller voir ce film. Rien dans ce film ne m'attirait - on était loin du cinéma intimiste que je préfère. Loin aussi de mes habitudes de cinéphile formées à l'époque de la Nouvelle vague.
Je fus assez déçu de mon premier visionnement. Je n'ai retenu que les grandes scènes de bataille qui me semblaient totalement écraser le scénario. Ce n'est qu'après de multiples visionnements avec ma fille que j'ai découvert toute la partie plus intime de ce film. Et je suis tombé sous le charme. Sous le charme de ces personnages qui partent vers la quête de l'impossible - aller détruire l'anneau, source de tous les pouvoirs, dans l'enfer d'une montagne éloignée - le Mordor. Il est difficile de ne pas tomber sous le charme des Hobbits qui font partie de cette quête initiatique. Un gros plus pour le couple trans-humain d'Aragorn (Viggo Mortensen) et d'Arwen (Liv Taylor).
Je ne connaissais pas Tolkien, l'auteur de la trilogie Le Seigneur des anneaux (1955). Dans mon adolescence, je savais qu'un de ses livres, Bilbo le Hobbit, était populaire chez les amateurs du new age mais je ne m'y étais pas du tout intéressé. Ça me semblait être un livre pour enfants.
Après ces multiples visionnements, j'ai décidé de m'attaquer à la production livresque. Le Seigneur des anneaux est l'aboutissement d'une production phénoménale sur une durée de plusieurs décennies. Une dizaine de livres sont consacrés à la formation de la Terre du Milieu et de ses multiples légendes. La Terre du Milieu c'est l'espace géographique où se déroule la trilogie. Je me suis plongé dans cette œuvre avec passion sans jamais en avoir fait le tour.
Évidemment, il faut se procurer la version longue et ses dvd d'extras qui nous montrent les dessous d'une des plus grandes œuvres (au sens de la production) de l'histoire du cinéma.
Je viens de revoir la version longue : la magie n'opère plus. La production est toujours aussi immense mais l'histoire tombe à plat. Mettons ça sur le compte de mon éloignement de tout ce qui relève de la fantasy.
La musique d'Howard Shore est sublime. C'est une grande œuvre symphonique. Ma fille et moi avons eu la chance d'aller voir la production de cette œuvre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal avec Howard Shore au pupitre. Une grande expérience émotionnelle inoubliable.
L'Office du tourisme néo-zélandais a une grosse dette envers Peter Jackson. Les scènes tournées dans les Alpes néozélandaises sont tout à fait magnifiques.
Oscars 2002 : Quatre statuettes : photographie, effets spéciaux visuels, maquillage, musique (Howard Shore)
Mon 366ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.