1001 films de Schneider : His Girl Friday
La Dame du vendredi
Probablement, le film le plus volubile de l'histoire du cinéma. Un véritable roller-coaster. C'est un feu roulant de dialogues à vous faire demander grâce. Des mots, encore des mots. C'est vrai que le sujet principal se passe dans le milieu de la presse. Mais peut-on respirer un peu ?
Ce film, c'est une prouesse au niveau des dialogues et de l'implication physique exténuante des deux acteurs vedettes, Cary Grant et Rosalind Russell.
Les dialogues sont à feux roulants sans jamais s'arrêter. Le summum de la cacophonie - puisqu'il s'agit souvent de cela - vers la fin du film, lorsque les deux protagonistes parlent en même temps dans deux téléphones différents. En V.O., la lecture adéquate des sous-titres est presqu'impossible.
Une guerre des sexes aux centaines de réparties : la guerre des sexes logorrhéique.
Ah oui ! Il y a une histoire qui tourne autour de la presse et des scoops qu'il faut sortir au détriment d'un grand tremblement de terre en Chine ou des menaces de guerre d'Hitler.
Critique. Cahiers du Cinéma. Janvier 1963. Numéro 139.
Les 300 premiers numéros des Cahiers du Cinéma sur Archive.org
Visionné, la première fois, le 17 décembre 2006 sur DVD à Montréal
Mon 395ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.