05 janvier 2025

431. Ford : The Searchers


La Prisonnière du désert

Film américain réalisé en 1956 par John Ford
Avec John Wayne (Ethan Edwards), Jeffrey Hunter, Vera Miles, Ward Bond, Natalie Wood, John Qualen, Henry Brandon, Beulah Archuletta
D'après le roman de Alan Le May

Considéré comme un des meilleurs westerns américains de tous les temps avec la présence de John Wayne, à jamais the western Cowboy.

Convention : Les Indiens brulent, violent et tuent ce qui jette la haine au cœur de l'homme blanc qui cherchera vengeance. Le Blanc Ethan Edwards résume dans sa personne le racisme systématique envers les Indiens, qu'on appelait dans mon enfance les Sauvages avant de devenir Indiens, puis Amérindiens, puis Autochtones, puis Premières-Nations, appellation la plus acceptable aujourd'hui avant qu'elle ne devienne, éventuellement désuète à son tour.

Premier plan : Une femme à contre-jour dans l'embrasure de la porte (frontière entre la civilisation et la nature sauvage) avec, en arrière-plan, le paysage le plus mythique des westerns américains : les Mittens de Monument Valley du désert de l'Arizona. À couper le souffle. Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé tout de suite à Once Upon a Time in the West de Sergio Leone

Chevauchée dans la Monument Valley au pays des Mittens,
formation géologique du désert d'Arizona

Une belle occasion de voir, dans un petit rôle, Natalie Wood à 18 ans : La fille enlevée par les Comanches et éduquée par ceux-ci avant de retourner chez les siens

En réplique au plan initial, le dernier plan où l'on voit John Wayne 
partant pour une autre aventure au pays de Monument Valley

John Wayne, en cowboy bourru et solitaire, est à son meilleur. Il sauve son image de personne bienveillante à la toute fin du film lorsqu'il sauve Debbie, retrouvée chez les Comanches.

Un mystère demeure. Qu'a fait Ethan entre la fin de la Guerre de Sécession et son arrivée, trois ans plus tard, à la maison de son frère ? Ce qui nous amène à un autre non-dit : Les sentiments amoureux d'Ethan pour la femme de son frère.

Avant tout, j'aurais dû écrire qu'un des personnages importants du film est le paysage.

Tout ça étant dit, ce  film mérite-t-il d'être classé au cinquième range des meilleurs films de tous les temps par la très célèbre revue Sight & Sound ? À vous de voir. Moi, non. Pour moi, le plus grand western demeure Once Upon a Time in the West pour le scénario, la photographie et le personnage joué par Henry Fonda.

Visionné, la première fois, le 15 février 2007 sur DVD à Montréal.
Mon 431ème film de la liste des 1001 films du livre de Schneider.