Film noir à la narration opaque. Essayer de s'y retrouver dans le déroulement de l'intrigue est peine perdue. C'est la deuxième fois que je voie ce film et je ne réussis toujours pas à comprendre de quoi il en retourne et surtout qui a tué qui. Aussi, il est difficile de comprendre comment la police n'est pas impliqué dans l'enquête entourant ces multiples meurtres. Même le romancier Chandler répondait au réalisateur à propos de l'intrigue qu'il n'en avait aucune compréhension.
Il faut voir ailleurs. Cet ailleurs c'est l'immense plaisir de voir évoluer Bogart et Bacall, pour moi le plus grand intérêt du film. Au passage, ils se marièrent six mois après le tournage.
Première image du générique : Bogart et Bacall s'allumant une cigarette. Soixante ans de campagne contre le tabac m'ont conditionné à trouver cette image déplaisante.
Un bout de dialogue :
La blonde bibliothécaire : Vous ne ressemblez pas à un collectionneur de premières éditions.
Marlowe : Je collectionne aussi les blondes en bouteille.
Probablement, le seul film noir dans lequel l'on mentionne Marcel Proust.
Autre version : The Big Sleep réalisé en 1978 par Michael Winner. Avec Robert Mitchum, Sarah Miles, Joan Collins et James Stewart. 5.8
Visionné, la première fois, le 26 février 2007 sur DVD à Montréal.
Mon 438ème film de la liste des 1001 films du livre de Schneider.