Histoire d'une mutinerie sur un navire britannique, le Bounty, qui eut lieu le 28 avril 1789.
Je ne me fatigue pas de revoir ce film ou bien la version avec Marlon Brando. J'aime voir monter lentement la haine de l'équipage pour le commandant et la mutinerie conséquente.
De très belles séquences se passant à Tahiti (en fait, l'île Santa Catalina en face de Los Angeles) nous montrant la rencontre des Britanniques avec les jeunes Tahitiennes malgré une vision très stéréotypée des îles du Pacifique. Ce qui me fait penser à la chanson Emmenez-moi de Charles Aznavour dans laquelle il dit : Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. Que j'ai donc détesté cette phrase qui est vraiment du n'importe quoi. Encore un stéréotype de la farniente du sud qui n'a pas besoin d'argent pour vivre. Dans mon cours sur le sous-développement, il me faisait plaisir de pourfendre cette chanson.
Les mutins, après être retourné à Tahiti, mettent le cap sur une île inconnue de la cartographie de l'époque, l'île Pitcairn. Les habitants, aujourd'hui au nombre de 50, sont des descendants des mutins et de leurs femmes tahitiennes.
J'aime aussi voir la direction artistique : tous ces agrès et ces grandes voiles qui claquent au vent.
De prime abord, on peut être rebuté par le beau Clark Gable sans sa moustache et jouant un contre-rôle. Mais au fil de l'action, il s'impose.
Par ailleurs Charles Laughton en capitaine Bligh est criant de vérité. Il ne peut pas y avoir plus méchant et plus sadique.
Movita Castaneda qui interprète la jeune tahitienne est une actrice américaine d'origine mexicaine. Elle fut l'épouse de Marlon Brando de 1960 à 1962, année où il convolera avec une vraie tahitienne rencontrée sur le lieu de tournage du Mutiny on the Bounty. Il s'agit de Tarita Teriipaia.
1933. In the Wake of the Bounty réalisé par Charles Chauvel. 4.7
Avec Mayne Linton et Errol Flynn.
Oscars 1936. Meilleur film
Mon 444ème film de la liste des 1001 films du livre de Schneider.